La présentation des pièces de Pep Aymerich, au rez-de-chaussée, n'est pas linéaire mais complémentaire. La pièce de projection dans laquelle son corps se jette dans l'eau génère une sensation complétement différente. Etant cyclique, nous la percevons plus calme et plus existentielle ce qui permet l'emphase de ces aspects émotionnels qui vont au-delà de la physicalité de l'œuvre. D'un côté elle expérimente l'impact de la résistance qu'exerce l'eau sur le corps de l'artiste en se jetant dans un lac artificiel, et de l'autre, les sensations que peut avoir un bébé dans le sein maternel.

L'autre pièce part des éléments lumière et eau mais introduit d'autres composants comme la fumée, l'obscurité, les reflets de la lumière et les ombres. Avec ces éléments incorporis elle métamorphose l'architecture, c'est-à-dire qu'elle transforme les conditions ambiantes de l'espace translucide en un espace dense où le spectateur, captivé par l'intensité du point de lumière, doit pénétrer dans le couloir généré par la densité de la fumée.